vendredi 10 avril 2015

Application et entretient de fini à plancher



Pourquoi appliquer un fini à plancher ? Quels sont les effets recherchés lors de l’application de cire ?


  • Pour rehausser l’apparence du plancher en augmentant sa brillance, ce qui lui donne un « wet look », un look mouillé;
  • Pour augmenter la durabilité du plancher en le protégeant avec un fini;
  • Pour faciliter le nettoyage, puisque la cire permet de diminuer la friction lorsqu’on passe la « moppe ». Il faut donc moins forcer car le plancher est moins « rugueux », plus lisse;
  • Pour diminuer la porosité de la surface de sol ce qui permet de diminuer les réservoirs de microorganisme sur le plancher;
  • Pour qu’on ne glisse pas sur le plancher. En effet, tous les fini à plancher sont homologués et ne glissent pas lorsqu’on marche dessus. Il n’y a aucun risque de glisser sur un fini à plancher;
  • Pour améliorer la résistance aux tâches. Par exemple, une tâche de café reste à la surface du plancher de sorte qu’elle est beaucoup plus facile à nettoyer;
  • Pour économiser sur la réparation des planchers, puisque le fini les protège.


Sur quel type de revêtement applique-t-on généralement un fini ?

Les revêtements VCT (Vinyl Composite Floor), soit les carreaux ou feuille de vinyle. Parce que ce sont des revêtements très poreux et que sans fini à plancher, la saleté s’accumule facilement dans les pores du plancher. L’application d’un fini permet donc de boucher ceux-ci, ce qui protège le vinyle.


Généralement, combien de couche de fini est-il nécessaire d’appliquer ?

Entre 4 et 6 couches de fini.

En effet, il y a peu de différence entre la première et la troisième couche de cire, puisque les pores du plancher ne sont pas encore bouchés et que le plancher n’est pas assez lisse pour être brillant. La brillance et la protection étant les deux principales qualités recherchées, il faut un minimum de 4 couches de fini pour les obtenir.



Combien de temps faut-il attendre entre chaque couche de fini avant d’en rajouter une autre ?

Il faut généralement attendre 30 minutes entre chaque couche.


Quel est le pourcentage de solide recommandé dans un fini à plancher ?

Il est de 20 à 25 % de solide.

Il faut savoir que le pourcentage de fini à plancher n’a rien à voir avec la qualité de celui-ci (comme le prétendent certains vendeurs), mais seulement avec la quantité de polymère présent en dilution dans le fini. Quelle est la différence entre un fini à 20 % ou à 25 % ? Bien que 5 % ne semble pas changer grand-chose, cela fait une grosse différence. Ainsi, lorsqu’on prend en compte qu’un fini à 25 % laisse 20 % plus de polymère sur le plancher après séchage, cela veut dire que si on ajoute généralement trois couches de fini à 20 %, avec un fini à 25 %, on en applique l’équivalent de 4 à 5 couches.

Ceci dit, devrait-on prendre un fini à 20 % ou à 25 % ? Voici quelques pistes de solution :

Un fini à plancher qui contient plus de solide a besoin de moins de couche d’application, ce qui sauve temps et argent. En revanche, plus le % de solide est élevé, plus il est visqueux et plus il sera difficile à appliquer. Aussi, puisque les finis à plancher sont faits pour sécher rapidement, un fini trop visqueux pourrait sécher avant de s’être étalé correctement ou créer des « spot » de fini qui ne veulent pas sécher.

En revanche, un fini à plancher qui contient moins de solide nécessite l’application d’un plus grand nombre de couches, mais puisqu’il est moins visqueux, son application sera plus aisée.

Ceci dit, peu importe le pourcentage de solide, un fini à plancher pourrait sécher trop rapidement dans un environnement sec ou au contraire ne pas sécher correctement dans un environnement humide. C’est pourquoi l’utilisation d’un ventilateur est conseillée pour favoriser et accéléré le séchage du fini.

Finalement, choisir le bon pourcentage de polymère dans un fini n’est pas aussi important qu’une bonne technique d’application et qu’un bon entretien de celui-ci.

Source : http://thecleanestimage.com/floor-finish-solids-explained
Qu’est-ce qui donne un « Weet-Look » après l’application d’un fini à plancher ?

La lumière qui est réfléchie à partir d’une surface lisse permet à n’importe quelle surface de briller. S’il n’y a pas de brillance, c’est parce que la surface n’est pas complètement lisse. Lorsqu’on applique un fini à un plancher, les premières couches de fini sont généralement ternes. C’est parce que le fini s’insère dans les pores du plancher et n’a pas encore recouvert les pores de polymère (image de gauche). La lumière n’est donc pas encore réfléchie. Lors des couches subséquentes, le fini va s’égalisé sur les tuiles et leur donnera une brillance (image de droite).




Pourquoi les fini à plancher deviennent-ils mat et moins brillant avec le temps ?

Après une certaine période d’achalandage, le fini à plancher devient moins brillant et plus mat. Cette perte de brillance est due à l’accumulation d’égratignures sur le fini. Ces égratignures sont microscopiques, mais vont quand même empêcher la réflexion de la lumière sur le plancher. 

Aussi, à mesure que les saletés s’incrustent dans ces éraflures, celle-ci vont dégrader le fini de polymère et élargir les éraflures. C’est pourquoi il est si important de garder le plancher le plus propre possible. Ainsi, plus le plancher reste propre, plus longtemps le fini va durer.


Comment entretient-on un fini à plancher ?

L’entretient d’un fini à plancher se fait soit avec une polisseuse basse vitesse ou avec une polisseuse haute vitesse. Le polissage à basse vitesse se fait, comme son nom l’indique, à basse vitesse, soit entre 175 et 350 RPM (Rotation Par Minutes), alors que le polissage haute vitesse se fait entre 1000 et 3000 RPM.

La polisseuse basse vitesse nettoie et enlève la crasse présente sur le plancher à l’aide d’une solution en émulsion placé dans un vaporisateur. Grace au « vapo » (Quicksnap, Shinner), il répare les égratignures et permet de redonner, en partie, une brillance au fini à plancher.

La polisseuse haute vitesse elle, redonne du lustre au fini à plancher grâce à sa grande vitesse de rotation (1000 RPM et plus).  Elle chauffe ainsi le fini à plancher qui « fond » et redevient plus lisse. Les égratignures sont ainsi « limer » et réparer de sorte que les saletés s’y incrustent moins et que le plancher brille à nouveaux. 

Quelle polisseuse (basse ou haute vitesse) est la meilleure pour polir un plancher ? 

La différence la plus importante entre le polissage basse et haute vitesse est la rapidité d'exécution. En effet, comme Brent Williams le mentionne, il est beaucoup plus rapide de polir un plancher à haute vitesse qu'à basse vitesse, puisque la basse vitesse requiert de multiple passage et une émulsion en "vapo". De plus, la plupart des finis à plancher performent mieux sous une polisseuse haute vitesse. Ceci dit, les hôpitaux, par exemple, n'ont pas toujours l'espace ni le budget pour s'équiper de polisseuse haute vitesse, de sorte que le polissage s'effectue tout le temps à basse vitesse, faute de moyen.

Notez qu’il est bien important de laver ou vadrouiller le plancher avant de passer la polisseuse haute vitesse puisqu’avec la chaleur produite par la polisseuse toute saleté résiduelle sera fusionnée avec le fini. Si cela arrivait, il faudrait alors récurer le plancher pour enlever la couche de fini encrassé prise sur le dessus.

Quels sont les problèmes les plus fréquents avec l’application d’un fini à plancher et son entretien ?


#1 : Une mauvaise préparation du plancher avant application du fini

Si le décapant à plancher n’est pas retiré complètement ou neutralisé, cela va ramollir le nouveau fini à plancher lors de son application. Un fini à plancher mou va attirer la saleté et s’y incruster. Sur une courte période de temps, la saleté va s’accumuler et décolorer le plancher.

Malheureusement, la seule solution est de re-décaper le plancher et être certain de suivre les étapes correctement avant d’appliquer à nouveau le fini, soit à Décapant, neutralisant et rincer avec de l’eau.


#2 : Nettoyer le plancher avec un sur-dosage de nettoyant :

Ajouter un surplus de nettoyant dans un seau ou dans l’auto-récureuse ne rend pas celle-ci plus efficace. Au contraire, cet excès de détergeant laisse un résidu sur le plancher qui le rend collant, ce qui attire la saleté. Bien des gens vont attribuer à tort cet excès de saleté à l’augmentation de l’achalandage et vont alors ajouter encore plus de détergeant à leur eau. Après tout, « plus de nettoyant fait toujours un meilleur travail, non ? ». Ainsi, un sur-dosage de produit laisse des résidus qui attirent la saleté, ce qui abîme le fini à plancher plus rapidement. L'utilisation du dosage recommandé est donc toujours conseiller.

Source : http://thecleanestimage.com/why-floor-finish-yellows


#3 : Appliquer une nouvelle couche de fini avant que celle d'en dessous ne soit sèche :

Appliquer plusieurs couches de fini avant que les couches précédentes ne soient sèche n'est pas recommandé. Le fini à plancher n'étant pas sec, il va rester mou, s'user plus rapidement et attirer la saleté. C'est pourquoi il est important de laisser sécher chaque couche environ 30 minutes avant la suivante et d'utiliser un ventilateur pour accélérer le séchage si le taux d'humidité semble élevé (orienté vers le plafond, sous peine de créer des "vaguelettes" sur le fini s'il est orienté directement sur celui-ci).

jeudi 9 avril 2015

Quelle est la différence entre le polissage basse et haute vitesse

Quelle est la différence entre le polissage effectué avec une polisseuse basse vitesse et le polissage effectué avec une polisseuse haute vitesse ?

J'avais déjà détaillé les différences entre une polisseuse basse vitesse et une polisseuse haute vitesse lors de ce précédent article. Mais qu'en ait-il réellement des différences en ce qui concerne le polissage? Pour le savoir, j'ai posé la question à Brent Williams (a.k.a. Bald Guy Clean.), un expert et blogueur de longue date en entretien.

Voici sa réponse :

"The biggest advantage to high speed machine polishing is speed. The ability to simply walk behind a machine and get the same or better results, makes it the obvious choice. Slow speed polishing requires multiple passes and chemicals. Many of the newer floor finishes are designed to work with the heat and pressure from high speed machines and thus performs better." -Brent Williams 

Ainsi, la différence la plus importante entre le polissage basse et haute vitesse est la rapidité d'exécution. En effet, comme Brent Williams le mentionne, il est beaucoup plus rapide de polir un plancher à haute vitesse qu'à basse vitesse, puisque la basse vitesse requiert de multiple passage et une émulsion en "vapo". De plus, la plupart des finis à plancher performent mieux sous une polisseuse haute vitesse.

Merci Brent !

http://thecleanestimage.com/

Comment définir travaux légers et travaux lourds ?



Selon le Comité paritaire de l'entretien d'édifices publics, qui s'occupe d'appliquer le Décret sur le personnel d'entretien d'édifices dans la grande région de Montréal (soit le taux horaire, les pauses, les jours féries, etc.), la définition de travaux légers et lourds est la suivante :

Travaux de classe A: Les travaux lourds d'entretien ménager tels :

  • Le lavage des murs, 
  • Des vitres, 
  • Des plafonds, 
  • Des luminaires, 
  • Des tableaux à craies, 
  • Le balayage des planchers avec une vadrouille à poussière d'un mètre ou plus de largeur, 
  • Le décapage, le lavage ou le traitement des planchers, 
  • L'enlèvement des taches sur le sol avec une vadrouille mouillée de plus de 340,2 g et un seau de plus de 12 litres, 
  • Le lavage des tapis, 
  • L'enlèvement des ordures et du contenu des bacs de recyclage de plus de 11,34 kg et l'époussetage des endroits non accessibles du sol;


Travaux de classe B: Les travaux légers d'entretien ménager des endroits accessibles du sol exclusivement, tels :

  • L'époussetage, le nettoyage des bureaux, tables, chaises et autres meubles, 
  • Le nettoyage des cendriers et des paniers à papier de 11,34 kg et moins, 
  • Le lavage des taches sur les murs 
  • Le lavage des tâches sur les sols avec une vadrouille mouillée de 340,2 g ou moins et un seau de 12 litres ou moins, 
  • Le balayage des planchers avec un balai, une vadrouille à poussière ou un aspirateur, 
  • Le lavage des cloisons vitrées et l'entretien léger des salles de toilettes;


Travaux de classe C : Travaux à l'extérieur :

  • Le lavage de vitres et des surfaces intérieures et extérieures des édifices qui oblige le salarié à travailler en hauteur sur des échafaudages, sur des sellettes ou retenu par une ceinture de sécurité, à l'intérieur ou à l'extérieur des fenêtres;

mercredi 1 avril 2015

Présentation de l'AEP en Hygiène et Salubrité en Milieux de Soins

Bonjour !

Ici Francis, détenteur d'une Attestation d'Étude Professionnelle (AEP) en Hygiène et Salubrité en Milieux de Soins. Je vous propose un tour de la formation en quelques mots. Aussi, n'hésitez pas à parcourir les articles disponibles sur ce blog, vous aurez ainsi un bon aperçu de la matière présente dans le cours d'hygiène et de salubrité. 

Groupe H&S Hiver 2015 - Avec notre Professeur Mario Charbonneau au centre

Comment et où suivre le cours ?

L'AEP est donné au niveau professionnel, soit dans un centre de formation professionnelle au Québec. Personnellement, j'ai suivi mon cours au centre l'Émergence (à Deux-Montagnes), mais il s'en donne aussi à Montréal et ailleurs au Québec.

Vous trouverez les établissements professionnels qui offrent le cours sur le site du SRAFP (Service Régional d’Admission en Formation Professionnelle). De plus, n'hésitez pas à aller voir sur le site de l'établissement d'enseignement pour plus de renseignements.


Que penser de la durée du cours ?

L'attestation a une durée de 600 heures et moins, en fonction des écoles. À mon avis, je trouve que 600 heures de cours c'est trop long puisqu'il y avait beaucoup de redondance et de "temps mort" à l'Émergence. Cette redondance n'était pas la faute du professeur, puisque les notes de cours fournies, à la base, possèdent beaucoup de répétition. En somme, s'il vous est possible de suivre le cours en moins de 600 heures, je vous le conseille, puisque ces 600 heures, à mon sens, ne sont pas toujours justifiées.  

Qu'apprend-t-on dans un cours d'entretien ménagé spécialisé en milieux de soins ?

Essentiellement, on apprend à "faire le ménage" dans un milieu hospitalier, tant à ce qui à trait aux Travaux Légers (Quotidien/Hebdo) que les Travaux Lourds (Polissage, Récurage, Décapage, Cirage). On parle alors de laver des vitres, entretenir des lieux spécialisé (Salle d'Opération) ou encore nettoyer et désinfecter correctement une chambre de patient, qu'elle soit en "isolation" ou non. Il vous faudra alors apprendre tout ce qui à trait aux produits d'entretien, à leur utilisation sécuritaire, aux techniques de nettoyage et désinfection, aux polisseuses, etc. 

Ceci dit, si le cœur vous en dit, vous pouvez avoir accès aux documents du ministère sur lesquels sont basés la majeure partie théorique du cours d'hygiène et de salubrité (excluant les cours de communication et de recherche d'emploi) :


Quel est le salaire en Hygiène et Salubrité ?

Voici quelques taux horaires que j'ai dénichés dans diverses offre d'emploi en milieu hospitalier :

Il faut savoir que la plupart des hôpitaux n'ont pas d'échelle salariale en H&S, ce qui veut dire que peu importe le nombre d'année d'expérience ou d'ancienneté, le salaire reste le même et tourne autour de 17 $/h.

CHU Sainte-Justine : 17.85$ - 18.22$
CHUM : 17.00 $
Maisonneuve-Rosemont : 17,67 $
Institut de cardiologie de Montréal : 17.67 $
Institut Douglas : 16.83
CSSS Coeur de l’île : 17,67 $


Pour ce qui est des entreprises privées en entretien ménager, le salaire est fixé par le Décret du Comité paritaire de l'entretien d'édifices publics et tourne lui aussi autour de 17 $/h.

À compter du 9 novembre 2015, il sera de :

 a) Classe A (travaux lourds) : 17,18 $;
 b) Classe B (travaux légers) : 16,73 $;
 c) Classe C (travaux extérieurs, tel que le lavage des vitres en hauteur) : 17,74 $;


Voilà, j'espère que cet article vous a aidés, n'hésitez pas à communiquer avec moi pour toute question.

Bonne chance !

mardi 31 mars 2015

Le nettoyage passif

Qu'est-ce que le nettoyage passif ?

Le nettoyage passif est l'art de déloger la saleté à la source et d'éviter de répandre celle-ci dans le bâtiment. Le nettoyage passif désigne les outils de nettoyage qui emprisonnent l’humidité, la saleté et les polluants pour les empêcher de se propager dans un bâtiment. En somme, il empêche la saleté de pénétrer ou de se propager dans un immeuble et réduit le recours à une main-d’œuvre pour nettoyer et s’en débarrasser.

Quelques exemples de nettoyage passif ?

Les Tapis d’accueil :





Les tapis (ou carpettes) d’accueil sont l’exemple parfait du nettoyage passif. Quand la bonne carpette à haut rendement est placée devant l’entrée d’un bâtiment, elle supprime et emprisonne 85 % de la saleté avant qu’elle ne pénètre dans l'immeuble. Le choix de la carpette varie en fonction des conditions météorologiques, de la circulation piétonne, du type d’établissement et du budget. Il est cependant important de se souvenir que les carpettes doivent être nettoyées et entretenues régulièrement pour capter la saleté et les germes. 

Voici certaines statistiques démontrant l’efficacité des carpettes à haut rendement devant l’entrée des bâtiments :

  • Jusqu’à 80 % de la saleté provient des souliers des gens qui entrent dans l’immeuble.
  • Jusqu’à 24 livres (11 kg) de saleté peuvent être transportées dans un bâtiment visité par 1 000 personnes au cours d’une période de 20 jours ouvrables. 
  • Jusqu’à 42 % du fini à plancher des premiers six pieds (1,8 m) d’une entrée sans carpette sera endommagé ou devra être remplacé après le passage de 1 500 personnes.
  • 91 % des gens choisissent un commerce en fonction de son apparence et 42 % se fient à la propreté du plancher.
  • Plus de 500 $ devront être déboursés pour éliminer une livre (453 g) de saleté dispersée dans un immeuble.
  • Plus de 30 % des blessures des employés sont liées à des chutes, soit plus de 300 000 blessures invalidantes chaque année.


Système de filtration des aspirateur :




Les systèmes de filtration constituent une autre forme de nettoyage passif. L’aspirateur est l’un des outils de nettoyage utilisant un système de filtration pour capter la saleté et les polluants. L’usage d’un système de filtration de qualité inférieure affecte l’efficacité du nettoyage et la qualité de l’air ambiant. Les aspirateurs sans système de filtration adéquat sont des « pompes à poussière », projetant la poussière, la saleté et les polluants dans l’air ambiant. Une fois projetés, ces éléments se posent sur les surfaces et sont inhalés par les occupants et le personnel. Un mauvais système de filtration nuit aussi bien à la qualité du nettoyage qu’à la santé de tous. La solution : utiliser un aspirateur doté d’un système de filtration à taux de pénétration maximale.

Bien que les systèmes de filtration à taux de pénétration maximale soient excellents pour aspirer les particules de poussière fine, ils nécessitent cependant un entretien régulier. Les filtres à maille fine s’obstruent plus rapidement, ce qui réduit le débit d’air et appauvrit la succion. De plus, ces filtres doivent être remplacés plus fréquemment pour maintenir un rendement maximal, car la circulation de l’air est essentielle à une bonne filtration.

Guenille/Chiffons/Linge et Bandeau en Microfibre :



Le troisième type de nettoyage passif consiste à utiliser des articles en microfibres, lorsque c'est possible. Les microfibres sont considérées comme étant supérieures aux chiffons en coton pour le nettoyage parce qu’elles emprisonnent la saleté contrairement aux linges en coton qui la répandent. Les microfibres utilisées pour le nettoyage sont faites de filaments très fins fabriqués à partir de deux polymères synthétiques, soit le polyester et le nylon. Après son extrusion, la matière est transformée mécaniquement et chimiquement afin d’être fractionnée en plus fines parties équivalent à 1/100 du diamètre d’un cheveu humain.

Source : Blogue vert de Wood Wyant/Sanimarc


dimanche 29 mars 2015

Les trois sources d'infos d'un produit : L'étiquette, la fiche technique et la fiche signalétique

Concernant un produit d'entretien ménagé, les trois sources de renseignements sont divisées comme tel :
  1. L’étiquette (sur le devant de la bouteille)
  2. La fiche technique (sur le derrière de la bouteille)
  3. La fiche signalétique (à consulter à part)
L’étiquette se trouve à l’avant du produit, elle y indique :

  • L’identification du fournisseur
  • Le nom commercial du produit
  • Sa fonction, son utilisation (nettoyant, désinfectant, désodorisant…)
  • Les ingrédients actifs
  • Si désinfectant, la présence d’un DIN (identification numérique des drogues) confirmant son efficacité
  • La quantité de produit présent dans le contenant
  • Etc. 
  • Quand un produit présente un danger, l’une des obligations du SIMDUT consiste à identifier tout contenant dangereux. L’étiquette du fournisseur apposée à l'avant est un des éléments clé du SIMDUT. En effet, celle-ci fournit aux employés un « signal » ainsi qu’une information facile d’accès quant aux risques d’un produit et aux précautions à prendre pour le manipuler sans s’exposer aux accidents inutiles.

Lorsqu'elle est présente, l’étiquette SIMDUT du fournisseur doit comprendre les sept (7) éléments suivant et doit être entourée d’un cadre hachuré facilement repérable :

  1. L’appellation du produit (identique à celui de la fiche signalétique)
  2. Les mesures de prévention (entreposage, utilisation et protection)
  3. Le ou les pictogrammes de danger SIMDUT
  4. L’énoncé des risques
  5. La description sommaire des premiers soins
  6. Le renvoi à la fiche signalétique
  7. L’identification du fournisseur
La fiche technique se trouve à l’arrière du produit, elle y indique :

  • La méthode d’utilisation du produit
  • Le mode d’emploi
  • La dilution appropriée selon la tâche à accomplir
  • La description du produit
  • La température de dilution recommandée
  • La durée de vie du produit en solution
  • Etc.
La fiche signalétique ne se trouve pas sur le produit, mais à part : 

  • Le SIMDUT est un système pancanadien visant à protéger la santé et la sécurité des travailleurs. Ce système comporte trois volets qui sont les fiches signalétiques, les étiquettes (l’encadré hachuré du SIMDUT parfois présent sur le devant) et le programme de formation des travailleurs;
  • Une fiche signalétique est un document qui renseigne l’utilisateur du produit sur les principales caractéristiques de la matière dangereuse. Elle constitue un des volets important du SIMDUT. On y retrouve entre autre, les propriétés physiques, chimiques et toxicologiques du produit ainsi que la manière de l’utiliser correctement en toute sécurité. On y trouve aussi une description des mesures d’urgence à suivre en cas d’accident;
  • Le fournisseur d’un produit dangereux à l’obligation en vertu du SIMDUT de fournir une fiche signalétique maintenue à jour;
  • L’employeur à l’obligation de rendre disponible la fiche signalétique en tout temps pour les travailleurs;

La fiche signalétique doit contenir les neuf (9) catégories suivantes :

  1. Renseignement sur le produit (nom commercial, nom du fabriquant, usage du produit…)
  2. Renseignement sur la préparation de la fiche signalétique (date et préparation de la fiche…)
  3. Ingrédients dangereux 
  4. Caractéristique physique (solide, liquide, visqueux, couleur, odeur, pH…)
  5. Risque d’incendie ou d’explosion (moyens d’extinction…)
  6. Réactivité (p. ex : L’eau de Javel 12 % est incompatible avec les acides forts. À leur contact, elle libère des vapeurs toxiques de chlore)
  7. Propriétés toxicologiques (voies par lesquelles une substance peut pénétrer dans l’organisme et produire des effets néfastes, voie respiratoire, cutanée, digestive / Effet de l’exposition aigue et chronique au produit…)
  8. Mesures préventives (équipement de protection, manipulation sécuritaire…)
  9. Premiers soins (en cas d’inhalation, contact avec les yeux, la peau, l’ingestion…)

mercredi 18 mars 2015

Réflexion sur le ménage


  • Et oui... Un endroit parait toujours plus propre, fait de façon professionnelle, lorsqu'il est bien rangé, même si dans les fait il n'est pas si propre (poussière, tâche...). Par exemple, fermer des casiers qui sont restés ouvert (ils ne sont pas plus propre, mais ça parait bien), placer les chaises bien en ligne, côte à côte (celles-ci ne sont pas plus propre, mais ça parait bien).
  • Lors du cours en hygiène et salubrité en milieu de soins, on est très minutieux, on fait tout correctement. Mais lorsqu'on arrive dans la réalité, il est alors nécessaire de s'ajuster à cette réalité tout en respectant pour le mieux nos connaissances.
  • Logiquement, il n'est pas nécessaire de nettoyer et de désinfecter des bureaux aussi en profondeur qu'une chambre de patient ou une salle d'opération. En effet, ces endroits nécessitent une propreté exemplaire et le respect des principes d'asepsie et de nettoyage puisqu'on y met des gens au système immunitaire affaiblie. Alors que dans des espaces à bureau, il n'y a personne de gravement malade, ce sont des gens comme vous et moi, en parfaite santé. Il n'est donc pas nécessaire de les désinfecté à n'en plus finir. On recherche donc plus une propreté visuelle que bactériologique dans des bureau, alors que c'est l'inverse où il y a des patients. 
  • Un endroit (chambre, salle de bain) se doit d'être bien rangé et propre lorsqu'on à terminé le nettoyage de cet espace. C'est comme à l'hôtel, quand on arrive dans une chambre, tout est propre, il n'y a pas de tâche ou de gouttes d'eau qui perlent encore dans la baignoire. Ces mêmes critères doivent s'appliquer à l'hôpital, sauf que celle-ci nécessite aussi une propreté bactériologique et non seulement visuelle, comme à l'hôtel.
  • Il y a la propreté visuelle et la propreté bactériologique. La propreté visuelle signifie qu'un endroit peut être exempt de tâche, mais souillé de micro-organisme, tel que l'influenza ou la C.difficile. À l'hôpital, il est nécessaire d'utiliser un désinfectant afin d'atteindre une propreté bactériologique et non seulement visuelle.
  • Toujours replacer les meubles et objets à leur place, si on les déplace (chaise, tasse, papier). En somme, on fait l'entretien, mais on ne déplace rien !